Mercredi 13 Août- Tbilisi city
Cette capitale aux marges de l'Europe est une ville en plein développement qui garde encore aujourd'hui un authentique charme populaire et caucasien. Bien sûr les signes de l'occidentalisation, banalisation de l'espace urbain avec des objets d'architectes et de grandes enseignes marchandes polluent peu à peu la brique, la tuile et la décrépitude, mais en marchant un peu à l'écart, comme pour ma promenade matinale vers le consulat du Kazakhstan, ou en m'émerveillant de la taille gigantesque des arbres à chaque coin de rue, platanes, cyprès, peupliers, on arrive à lire l'âme de cette ville.
C'est un plaisir d'y flâner, je grapille ici ou là des figues, des mûres et des raisins qui fondent leurs sucs dans ma gorge assoiffée. Je m'accorde une pause de poires pour 2 lires, petite célébration pour la bonne nouvelle : il ne me faut pas de visa pour le Kazakhstan si j'y reste moins de 15 jours. Demain ce sera le visa azéri à dénicher !
Je termine la journée en haut de la forteresse Naribhagan, point de vue incroyable sur la ville qui s'agite alors que le soleil fait rougir les clochers des différentes églises orthodoxes qui parsèment la ville. A la petite pension, je retrouve les 3 polonais à vélo qui parcourent le pays avant de partir vers l'Arménie.