19 février 2007
>> Se nourrir
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En grosses gouttes, les pluies -pluriel oblige des tropiques- abreuvent la terre d'Auroville qui se regale, se remplit, s'abreuve. C'est au matin qu'elle s'ennivre par de grandes flaques infranchissables, rouge sang, lie de vin.
Les colibris, couple tres conventionnel, vivent devant nos yeux de petit-dejeuner. Je me reveille, ils sont deja a l'affaire de leurs journees, gaver les deux becs avides qui bondissent a chaque piaillement. Becs grands ouverts, yeux grands fermes.
Et moi,
La terre me nourrit, la Nature me nourrit, les autres me nourrissent
Il faut maintenant apprendre a digerer...
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