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à travers terre / overland
25 août 2014

Lundi 25 Août - premier pas en Ouzbekistan

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Longue, très longue traversée du désert du Karakalpakstan. Nous passons à plusieurs kilomètres au sud du mirage de la mer d'Aral. Tout est sec, aride, plat...recouvert de quelques buissons grillés et le soleil toujours règne sur le pays. Dans le train, le samovar chauffe en continu, chaque passager a une petite théière et des tasses qui évitent la déshydratation. Les conversations vont bon train, on sympathise avec son voisin sans façon mais on n'approche pas trop de la 'franseski turisti'...
Depuis le passage de la frontière ouzbèque, des femmes circulent sans fin criant le nom des produits qu'elles proposent : vêtements,  cartes téléphoniques, eau, salami... Le marché est dans le train ; au-dehors les villages traversés ne sont que de pauvres assemblages de bicoques de tôles et de sable.
Enfin l'arrivée à Kungrad me voit plus morte que vive, c'est là pourtant qu'il faut réagir : comprendre comment prendre un taxi partagé, décider de la halte, trouver de l'argent et le convertir en som. Je continue donc cette chevauchée sauvage dans une voiture confortable dont le conducteur est calme et serviable. Je rejoins Nukus, résoud mon problème d'argent et m'installe au Jipek Joli Hotel. Rencontre délicieuse avec un cycliste français Hani qui a pris le même chemin mais à vélo lui, le valeureux. Il est brûlé par le soleil et l'espace. Il a perdu 7 kilo depuis son départ. Je sais en le voyant que je n'aurai pu parcourir ce trajet en pédalant. Mon voyage est plus modeste, mais je suis heureuse de la route parcourue depuis près d'un mois, elle s'inscrit sur la carte comme une suite de paysages vécus

Long, very long time in the wilderness of Karakalpakstan. We pass in few kilometers south from the mirage of the Aral Sea. Everything is dry and flat covered with some grilled bushes, the sun always reign on the country. In the train, the samovar warms continuously, every passenger has a small teapot and cups which avoid the dehydration. The conversations are rife, we get on with our informal neighbor but we do not approach too much of the' franseski turisti '...

Since the Uzbek border, women circulate endlessly shouting the name of the products which they propose: clothes, phone cards, water, salami... The market is in the train; outside the crossed villages are only poor groups of shacks of sheet steels and sand.

Eventually the arrival to Kungrad sees me more dead than alive, it is there nevertheless that it is necessary to react: to understand how to take a shared taxi, to decide on the stopping place, to raise money and to convert in som. I thus continue this wild ride in a comfortable car, the driver of which is quiet and helpful. I join Nukus, solve my problem of money and settle down to the Jipek Joli Hotel. Delicious meeting with a Hani, French cyclist who took the same way but by bicycle, the brave one. He is burned by the sun and the space. He lost 7 kilos since his departure. I know that I shall not have been able to travel this route by pedalling. My journey is more modest, but I am happy of the road browsed since almost month, it joins on the map as a continuation of lived landscapes.

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Commentaires
M
oh oui...les kilos s'evaporent au gre de la route et l'assise est plus pointue dans les marshrutkis !! Mais tout est tres beau ! A bientot Jacques..
J
Eh bien, ma chère Marie, ce voyage me semble tortueux... La météo te gâte! Mais que de bonnes âmes ici et là, et des rencontres passionnantes...<br /> <br /> Et toi, as-tu perdu aussi qq kilos?<br /> <br /> jacq2
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